21/09/2010


Pensée du jour n°1
- Métaphysique cinématographique à la mode de Caen -


“Je ne reprocherai jamais au cinéma français d’être trop nombriliste. 
Derrière le nombril, il y a les tripes. 
Et quand on fait un film, on le fait avec ses tripes à soi, pas celles des autres.”
Interview de Antony Cordier dans Trois couleurs by MK2
septembre 2010, n°84, page 12

Happy Few, un film de Antony Cordier, 2010,
film en version originale française surtitrée :
Aimez qui vous voulez












1 commentaire:

  1. Quelle conviction dans cette déclaration de Antony Cordier ! Loin de s'en cacher, le cinéaste met ses tripes à nu. Dans ces trois petites phrases, une fulgurante profession de foi. Il est le pélican du cinéma français qui se frappe les tripes, qui offre ses entrailles pour le bonheur des spectateurs. Il fait don de toute sa richesse intérieure. Quelle belle esthétique romantique !
    "Happy few", un beau titre ; Antony Cordier veut-il s'approprier la dédicace stendhalienne ? Pourquoi le cinéaste, comme vous le pointez avec justesse, Monsieur Mercuri, a-t-il besoin de surtitrer son œuvre d'un "Aimez qui vous voulez" ? Deux titres : l'un pour cacher l'autre. Les tripes à la mode de Caen doivent être dégustées par le plus grand nombre.

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