Un
cadeau de Noël d’exception
— Message
de trêve des confiseurs —
en vente à l’excellente librairie l’Iris Noir - Paris 11ème
Précédant de peu la rentrée littéraire de
janvier et les soldes d’hiver, Le
Dictionnaire amoureux de François Mitterrand signé Jack Lang est en vente
dans toutes les bonnes librairies de France, pays de la force tranquille... car
comme le disait l’ancien président : «
Mes chers compatriotes, je crois aux forces de l'esprit et je ne vous quitterai
pas. » Ainsi le grand homme réinterprétait-il à sa manière “L’Énergie
spirituelle” d’Henri Bergson paru en 1919, trois ans seulement après la
naissance du divin président.
Rappelez-vous François Mitterrand, cet
homme qui comme tous les présidents de la République Française, fut non
seulement le chef des armées mais également co-prince d’Andorre et Grand maître
de la Légion d'honneur.
Rappelez-vous cet homme à qui l’on doit le Grand
Louvre, musée qui inspira les futuristes italiens : « Une automobile rugissante est plus belle que la victoire de
Samothrace. » Ou encore : « Musées,
cimetières !…. Identiques vraiment dans leur sinistre coudoiement de corps
qui ne se connaissent pas. » Imaginez un peu que ces propos
poético-terroristes issus du “Manifeste du Futurisme” furent publiés en 1909 à
la une d’un journal français, non pas dans Le Cri de Paris, l’Hara-Kiri de la
Belle Époque mais dans... Le Figaro !
“Le Louvre Ed Wood” - issu de “Plan 9 from Outer Space”
- photomontage de l’auteur
Mais revenons à nos moutons de Panurge.
Sorti le 10 décembre 2015, Le
Dictionnaire amoureux de François Mitterrand de Jack Lang est déjà soldé en
librairie. Décidemment, en ces temps difficiles, même l’amour est au rabais.
Laissons néanmoins l’auteur de l’ouvrage
présenter son œuvre avec le brio, la verve virtuose et le souffle épique qu’on
lui connait :
« Vingt
ans après sa mort, cent ans après sa naissance, François Mitterrand n'a jamais
été aussi nécessaire. Le temps a fait son œuvre. L'agressivité de circonstance
a reflué. Les déçus permanents ont mis de l'eau dans leur vin aigre. Surtout,
les historiens ont fait la part des choses. Ils ont redonné du crédit à une
œuvre majeure, à un double septennat progressiste et libérateur, où la justice
et l'égalité ont gagné beaucoup de terrain. J'ai accepté avec ferveur de faire
revivre la mémoire d'un président de gauche qui a fait de moi son ministre de
la Culture et de l'Education. Je me suis confronté à l'ensemble de l'action du
politique et de la vie de l'homme, avec ses méandres, ses silences, ses échecs.
Mais aussi et surtout, avec sa constance dans les convictions, son acharnement
dans la bataille, son brio dans l'accomplissement de sa tâche. J'ai été le
partenaire de François Mitterrand dans cette entreprise de transformation des
mentalités et des attitudes d'un pays qui avait besoin de s'émanciper, de se
moderniser. Nous n'avons pas toujours été d'accord sur tout, mais jamais cela
n'a jamais altéré notre proximité confiante, notre enthousiasme fidèle. J'ai
été un ami admiratif, un compagnon chaleureux, un soutien offensif et créatif.
Je suis heureux de faire revivre cet acteur majeur du changement et de
conjuguer son souvenir au présent de l'incitatif. »
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