25/12/2015


Un cadeau de Noël d’exception
— Message de trêve des confiseurs —



en vente à l’excellente librairie l’Iris Noir - Paris 11ème


Précédant de peu la rentrée littéraire de janvier et les soldes d’hiver, Le Dictionnaire amoureux de François Mitterrand signé Jack Lang est en vente dans toutes les bonnes librairies de France, pays de la force tranquille... car comme le disait l’ancien président : « Mes chers compatriotes, je crois aux forces de l'esprit et je ne vous quitterai pas. » Ainsi le grand homme réinterprétait-il à sa manière “L’Énergie spirituelle” d’Henri Bergson paru en 1919, trois ans seulement après la naissance du divin président.

Rappelez-vous François Mitterrand, cet homme qui comme tous les présidents de la République Française, fut non seulement le chef des armées mais également co-prince d’Andorre et Grand maître de la Légion d'honneur.

Rappelez-vous cet homme à qui l’on doit le Grand Louvre, musée qui inspira les futuristes italiens : « Une automobile rugissante est plus belle que la victoire de Samothrace. » Ou encore : « Musées, cimetières !…. Identiques vraiment dans leur sinistre coudoiement de corps qui ne se connaissent pas. » Imaginez un peu que ces propos poético-terroristes issus du “Manifeste du Futurisme” furent publiés en 1909 à la une d’un journal français, non pas dans Le Cri de Paris, l’Hara-Kiri de la Belle Époque mais dans... Le Figaro !


“Le Louvre Ed Wood” - issu de “Plan 9 from Outer Space” - photomontage de l’auteur


Mais revenons à nos moutons de Panurge. Sorti le 10 décembre 2015, Le Dictionnaire amoureux de François Mitterrand de Jack Lang est déjà soldé en librairie. Décidemment, en ces temps difficiles, même l’amour est au rabais.

Laissons néanmoins l’auteur de l’ouvrage présenter son œuvre avec le brio, la verve virtuose et le souffle épique qu’on lui connait :

« Vingt ans après sa mort, cent ans après sa naissance, François Mitterrand n'a jamais été aussi nécessaire. Le temps a fait son œuvre. L'agressivité de circonstance a reflué. Les déçus permanents ont mis de l'eau dans leur vin aigre. Surtout, les historiens ont fait la part des choses. Ils ont redonné du crédit à une œuvre majeure, à un double septennat progressiste et libérateur, où la justice et l'égalité ont gagné beaucoup de terrain. J'ai accepté avec ferveur de faire revivre la mémoire d'un président de gauche qui a fait de moi son ministre de la Culture et de l'Education. Je me suis confronté à l'ensemble de l'action du politique et de la vie de l'homme, avec ses méandres, ses silences, ses échecs. Mais aussi et surtout, avec sa constance dans les convictions, son acharnement dans la bataille, son brio dans l'accomplissement de sa tâche. J'ai été le partenaire de François Mitterrand dans cette entreprise de transformation des mentalités et des attitudes d'un pays qui avait besoin de s'émanciper, de se moderniser. Nous n'avons pas toujours été d'accord sur tout, mais jamais cela n'a jamais altéré notre proximité confiante, notre enthousiasme fidèle. J'ai été un ami admiratif, un compagnon chaleureux, un soutien offensif et créatif. Je suis heureux de faire revivre cet acteur majeur du changement et de conjuguer son souvenir au présent de l'incitatif.  »






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