Les mots et la chose
En ouverture du Parnasse satyrique (1622), les lettres et les mots elles et eux aussi ont droit à l’amour, à la volupté et de jouir sans entrave.
@ Gallica |
Tout y chevauche, tout y fout,
L'on fout en ce livre par tout,
Afin que le lecteur n'en doute ;
Les odes foutent les sonnets,
Les lignes foutent les feuillets,
Les lettres mêmes s'entrefoutent !
— G.C.P. (pour Guillaume Colletet parisien)
in Le Parnasse satyrique (1622)
ouvrage collectif de Pierre Bergeron, Pierre Berthelot, Boisrobert, Guillaume Colletet, Gilles Durant de la Bergerie, Isaac Du Ryer, Nicolas Frenicle, Guy de Tours, Marc de Maillet, François Maynard, Pierre Motin, Nicolas Rapin, Mathurin Régnier, Pierre de Ronsard, Mellin de Saint-Gelais, Sigogne, Théophile de Viau ainsi qu'environ 75 autres auteurs anonymes...