La moitié du fourbi n°3
- Visage -
[...] où l’on traque des mots dans la roche, où l’on hésite
à baptiser des petits hommes verts ; où l’on dépose des paroles dans la
bouche des morts, des absents dans le regard des vivants ; où l’on se met
la tête au carré et le sourire au pas ; où l’on caresse des masques
roses ; où un révolutionnaire n’a pas le temps de se faire tirer le
portrait ; où le chagrin monte et le peuple s’empourpre ; où l’on
envisage avec Yourcenar, dévisage avec Genet ; où l’on se tague la face,
où l’on épingle des suspects ; où le temps passe [...]
La moitié du fourbi ::: parution le 25 mars 2016 ::: souscription ouverte jusqu'au 20 mars ::: plus d’information
Au sommaire du n°3 : Daniel Levin Becker / L’œil
de l’Oulipo : ;) Hélène Gaudy / Le jeune
homme et l’empereur (Images d’Antinoüs) Sabine Huynh (texte), Bona
Mangangu (encre) / La sans-visage aux saxifrages Sylvain
Prudhomme / Pancho Villa à Parral Antoni Casas Ros / Trois
visages dans l’ombre des mots Romain Verger / Transfiguration
Philippe Rahmy / Un portrait du Fayoum Anne-Françoise
Kavauvea / Alias Brian Joseph Davis / Portraits-robots
Zoé Balthus / Le rose aux joues Sylvain Pattieu / Combien
ça dure un visage Frank Smith / Gros plan Hugues
Leroy / Visages de la Loi Anthony Poiraudeau / Trois
marins morts sur l’île Beechey Anne De Gelas / La crampe
(Photographies & carnets) La moitié du fourbi / Conversation
avec Agathe Lichtensztejn Alessandro Mercuri / Paréidolie
martienne Frédéric Fiolof / Dernier visage (Un voyage de
Jean Genet)
Dans
le fourbi du monde, la littérature ouvre des pistes et des espaces. Elle invite
aussi à poser le livre et à regarder autour. Le plus loin possible comme à nos
pieds, il y a matière à s’étonner, prendre plaisir, s’émouvoir, s’effarer. Au
cœur des textes et au-delà des pages, nous faisons le pari de deux gestes
portés par une même curiosité, une même envie de donner encore à lire, à voir
et à penser. A chaque numéro, une proposition (un thème, un mot, une luciole).
La moitié du fourbi l’explore librement, réaffirmant que la littérature est
l’exercice jubilatoire le plus sérieux du monde. Une promenade, en somme, à
livre ouvert et à livre fermé.
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