23/01/2016

La moitié du fourbi n°3
- Visage -

 
[...] où l’on traque des mots dans la roche, où l’on hésite à baptiser des petits hommes verts ; où l’on dépose des paroles dans la bouche des morts, des absents dans le regard des vivants ; où l’on se met la tête au carré et le sourire au pas ; où l’on caresse des masques roses ; où un révolutionnaire n’a pas le temps de se faire tirer le portrait ; où le chagrin monte et le peuple s’empourpre ; où l’on envisage avec Yourcenar, dévisage avec Genet ; où l’on se tague la face, où l’on épingle des suspects ; où le temps passe [...]

 

La moitié du fourbi ::: parution le 25 mars 2016 ::: souscription ouverte jusqu'au 20 mars ::: plus d’information


Au sommaire du n°3 : Daniel Levin Becker / L’œil de l’Oulipo : ;) Hélène Gaudy / Le jeune homme et l’empereur (Images d’Antinoüs)  Sabine Huynh (texte), Bona Mangangu (encre) / La sans-visage aux saxifrages  Sylvain Prudhomme / Pancho Villa à Parral  Antoni Casas Ros / Trois visages dans l’ombre des mots  Romain Verger / Transfiguration  Philippe Rahmy / Un portrait du Fayoum  Anne-Françoise Kavauvea / Alias  Brian Joseph Davis / Portraits-robots  Zoé Balthus / Le rose aux joues  Sylvain Pattieu / Combien ça dure un visage  Frank Smith / Gros plan  Hugues Leroy / Visages de la Loi  Anthony Poiraudeau / Trois marins morts sur l’île Beechey  Anne De Gelas / La crampe (Photographies & carnets)  La moitié du fourbi / Conversation avec Agathe Lichtensztejn  Alessandro Mercuri / Paréidolie martienne  Frédéric Fiolof / Dernier visage (Un voyage de Jean Genet) 


Dans le fourbi du monde, la littérature ouvre des pistes et des espaces. Elle invite aussi à poser le livre et à regarder autour. Le plus loin possible comme à nos pieds, il y a matière à s’étonner, prendre plaisir, s’émouvoir, s’effarer. Au cœur des textes et au-delà des pages, nous faisons le pari de deux gestes portés par une même curiosité, une même envie de donner encore à lire, à voir et à penser. A chaque numéro, une proposition (un thème, un mot, une luciole). La moitié du fourbi l’explore librement, réaffirmant que la littérature est l’exercice jubilatoire le plus sérieux du monde. Une promenade, en somme, à livre ouvert et à livre fermé.

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