🎶 Les Français
sont des veaux qu’on mène à l’abattoir. Meuglant de joie, ils y vont avec
entrain, le pied léger, le cœur joyeux, la fleur au museau. Les Français sont
des veaux qu’on mène à l’abattoir. C’est une maison de qualité, on y abat en
toute sérénité. À à à l’aba-a-attoir de chez Marine et Mélenchon, chon, chon… 🎶
Outré d’entendre de telles
paroles, je passai mon chemin. La voix enrouée de l’ivrogne se mêlant au
clapotis de la fontaine s’éteignit dans la nuit. Décidément, de nos jours les
alcooliques n’ont plus aucune pudeur. Comment oser mettre sur un même pied destal
(sic) et d’égalité Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ? Comment les
vapeurs d’alcool pouvaient-elles embrumer cet homme au point qu’il en confonde fascisme
brun et fascisme rouge ? “Fascisme rouge ? Mensonge éhonté” — s’insurgent
certains. “Si demain on rase gratis alors à la Libération les tondu(e)s
abonderont” — clament d’autres voix. Entre
hologramme et éructation, la fièvre du grand soir ne cessait de monter, de
monter puis de s’envoler vers un avenir radieux. Certains excités et autres
agités du bocal frexitaient comme des poissons frétillent dans l’eau. De mon
côté, je n’avais qu’un seul espoir au lendemain de ce premier tour de
l’élection présidentielle, cuvée 2017. Celui de ne pas me réveiller avec la
gueule de bois.
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